Vendredi 28 juillet : Nuages sur les îles, beau temps en mer
Enfin, du vent portant pour retourner vers le sud ouest... Voiles en ciseaux, génois tangonné et route vers Havoysund où quelques rennes paissent tranquillement.
Et nous continuons tranquillement vers Hammerfest...
Samedi 29 juillet : journée logistique, avitaillement, lessive, douche, internet, blog...
Et petite balade au dessus de la ville...
Hammerfest est la ville la plus au nord du monde (dixit tous les depliants touristiques )
Avant tout port de pêche, la ville est prospère depuis 2007 grâce à la construction du terminal gazier : le gaz arrive directement des plateformes au large dans la mer de Barents grâce à des pipelines sous-marins. Et il est liquéfié dans le terminal gazier.
Ajouter à cela un peu de tourisme...
On y ressent une atmosphère prospère.
Dans un petit lac, un couple de plongeons arctiques et leurs petits.
(Photos : Hubert Delahaye)
Dans la colline au dessus d'Hammerfest, des reconstitution d'habitat viking et sami.
Et un parcours de freesby qui semble être un sport très apprécié des norvégiens.
Sortie du golfe et en route vers le kapp nord, sous l'oeil des fulmars qui viennent frôler le voilier ou se poser à
côté….
Dans la brume, apparaissent les deux caps nords.
Le vrai qui s'appelle en réalité Knivskjelloden. C'est une pointe qui descend doucement vers la mer.
Et plus à l'est, le faux : grande falaise beaucoup plus spectaculaire pour les milliers de touristes qui veulent atteindre le point le "plus" nord de l'Europe.…
Par mesure de précaution, nous passerons les deux caps deux fois : à l'aller et au retour!
Kristine et Erick
Au retour, nous passons au pied des falaises de l’île de
Storstappen, et là, c’est le festival : je n’ai jamais vu ça. Quel spectacle
incroyable, inouï, extra-ordinaire… Bref, .le royaume des superlatifs ornithologiques... Superbe.
La mer est noire d’oiseaux,
pingouins torda, macareux et guillemots, ça décolle, ça plonge, ça patauge, …
envol
Dans la falaise,
les fulmars et les mouettes tridactyles sous l’œil de plusieurs aigles
( une douzaines de jeunes pygargues ?).
Un peu plus loin, des gros phoques gris se dorent sur un rocher, et à notre
arrivée, se trainent dans l’eau.
Puis au détour de l’île, c’est la falaise aux
fous : c’est une petite colonie où ça caquettent à souhait. Ce n'est pas sans rappeler les Sept-ïles en Bretagne sauf qu'ici la colonie de fous est toute petite (environ 1400 couples arrivés vers 1987) alors que la colonie d' alcidés, mouettes tridactyles (1000 couples) et fulmars est plus grande. On parle de 400000 couples de macareux.
Retour à Gjesvaer sous le soleil.
Soirée à bord de Gwenn a du pour déguster le poisson des russes
qui nous rejoignent pour le dessert. Sacha et Tania viennent en vacances depuis
une petite ville entre Saint Petersbourg et la frontière finlandaise. Ils font
1500 km en deux jours pour venir pêcher dans ce village du bout du monde.
