mardi 24 juillet 2018

Traversée Islande - Sud du Groenland

Mardi 3 juillet : vrai départ après la réparation de l’inverseur. Sortie du fjord d’Akureyri au moteur puis à la voile. Les fulmars nous rejoignent ainsi que quelques macareux et guillemots.
L'équipage de Knut : Gaël, skipper, Hubert, Ludmilla (flûtiste) et Ulysse (bassiste de jazz) et moi










Mercredi  4 juillet : On longe la côte nord de l’Islande entre moteur et voile. Au matin, sur le travers, premier iceberg perdu !









Passage du Kap Horn sous spi asymétrique. La vie s'installe au rythme des quarts. Le mien est à 2h du matin, ce qui fait que je vois le soleil se coucher pour se lever l'instant d'après!





pour conjurer le mal de mer ...
Jeudi 5 juillet : Spi et Grand-voile (GV) toute la nuit puis moteur car peu de vent. 1er ramassage des plastiques et du plancton pour l’université de Genève : il faut installer le tangon pour trainer le manta-trawl à environ 2m du bateau. 1ère collecte mise sous vide avec du gros sel.




Vendredi 6 juillet : GV + génois puis spi. Mais le pilote commence à décrocher. Il faut barrer. Ulysse part au lof : barre cassée au niveau de la soudure de la raquette (il faut dire que le vent monte à plus de 20 nœuds et nous sommes encore sous spi !) Réparation de la barre en manchonnant une bringuebale dans le tube.


Samedi 7 juillet : Au portant avec une bonne houle, les voiles bringuebalent et dans la nuit, la retenue de baume lâche. En la réparant Hubert tombe sur une vis sur le pont. Et lorsque Gaël prend son quart, il reconnait tout de suite les vis du vit-de-mulet qui est en train de s’arracher du mat… Il soulage aussitôt avec la drisse de spi. Puis dans la journée, Hubert rajoute des rivets et ils font un brélage…



Il faut prendre un dernier fichier météo pour mettre au point notre stratégie : aller vers la côte ou bien descendre plus sud?
Il faut orienter le téléphone vers les satellites
Dimanche 8 juillet : dans la matinée, le pilote se déparamètre complètement… il faut donc barrer avec le vent qui monte et une mer qui se forme…


20 nœuds, 30 nœuds, 40 nœuds, 45 nœuds : en fuite, sous trinquette seule avec par moments de belles vagues qui couchent le bateau… Bilan : un thermos en vrac, Hubert qui se scratche sur la main courante, et le tangon qui se fait la malle ! En discutant et procédant par élimination, Hubert et Gaël finissent par comprendre que le pilote n’aime pas du tout les surtensions provoquées par l’éolienne. Ils la déconnectent et le pilote reprend ses loyaux services.




Lundi 9 juillet : Dans la nuit, on aperçoit les montagnes de la côte Est du Groenland.




Journée de soleil et grand beau, le bateau sèche, l’équipage aussi (il faut dire que le Knut a une légère tendance à aimer l'eau aussi dans le bateau :  les matelas des couchettes arrières trempent assez facilement dans l’eau à la gite !!!)

Que faire sur un voilier lorsque l'on n'est pas de quart : une partie de bataille navale... Coulé le Knut!
ou une partie de 10000!






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